vendredi 16 février 2007

L'amour inconditionnel ou "une poignée de Cheerios pré-mastiquée"...




















J'ai appelé Antoine au bureau ce matin. Je l'ai fait juste pour lui dire de ne pas chercher Antonin à son retour: il ne sera plus là. Je vais l'avoir bouffé. Je l'aime. Trop. J'ai envie de le mordre pour vrai, juste parce que je l'aime tellement !

C'est dur de résister ! Surtout que je vois le petit bout de 17 mois, assis au milieu du salon à essayer de relever son pantalon pour pouvoir se gratter le tibia avec une règle en plastique ! Je l'aime, trop trop !

C'est encore plus dur quand, quelques minutes plus tard, je le vois surgir de nulle part, s'approcher de moi avec une petite cuillère de poupée en disant "mmmmmm" pour que j'ouvre ma bouche !

Et je suis supposée résister, moi, quand il vient me voir, télécommande en main, en disait "prrrrrou-prrrrrrou" pour que je lui mette le DVD de Passe-Partout ?

Et que dois-je faire quand je l'entend me courir après en disant "noooon nooon" quand je lui enlève son bol de céréale sèche ?!

Mais le comble ! Comment ne pas succomber quand la douce petite chose se met à engloutir ses céréales avec une petite pelle trouvée au fond du coffre à jouet ?!

Mon Dieu !

Je ne rirai plus jamais de ma tante, qui m'avait dit que quand tu as des enfants, tu les aimes tellement que tu es même prêt à manger, sans te questionner, une bouchée de Cheerios pré-mastiquées fraichement sortie de sa bouche et toute gluante que la petite créature te tend...

Ne le cherchez plus... je l'ai couché avant de le mordre pour vrai...

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